Le e-commerce a changé les modes d’achat
Nous vivons une époque marquée par les évolutions technologiques. Les smartphones, les ordinateurs, les tablettes sont devenus notre mode de communication, d’accès aux informations, d’accès aux divertissements etc.
Ces appareils sont devenus aujourd’hui indispensables pour se déplacer, effectuer des achats et cela depuis qu’il est possible de comparer les prix et les qualités des produits/services, les distances, les avis clients etc. De plus les consommateurs les utilisent pour s’informer et trouver des inspirations. C’est pourquoi il est devenu stratégique d’être présent sur internet quand on est une enseigne pour survivre.
L’achat en ligne est perçu désormais comme une bénédiction !
L’achat en ligne a conquis toutes les catégories d’âge, y compris les plus réfractaires au départ : Selon une étude réalisée par la Fevad, 75 % des internautes de plus de 65 ans réalisent des achats en ligne. En effet cet outil a permis de faciliter l’autonomie des personnes âgées bien que malheureusement il ne peut toujours pas remplacer le contact relationnel avec les commerçants. Et cela, beaucoup ont compris que la dimension d’échange d’un bien ou d’un service contre de l’argent ne suffisait plus et que l’acte de consommer s’accompagne toujours d’un désir de lien social et d’un besoin de plaisir ce qui fait que les commerçants en ligne organisent dorénavant des conversations en ligne sur les articles qu’ils mettent en vente.
Les commerçants s’adressent désormais à l’omniconsommateur
Aujourd’hui, se rendre dans un magasin physique est devenu presque contraignant du fait que l’on doive vérifier les heures d’ouverture et de fermeture, limiter ses achats pour ne pas être chargé, perdre du temps dans les rayons à la recherche de son produit…. Les points de vente physiques perdent de l’importance face aux enseignes sur internet. Le commerce de détail est en train de devenir une activité 24h/24 car un très grand nombre de consommateurs fait son shopping en ligne, le soir, sur son mobile.
Les smartphones et tablettes ont complètement intégré le quotidien des gens et beaucoup ne s’en séparent qu’au moment du coucher. La moitié des consommateurs connectés interrogés par Tradedoubler font du shopping en ligne via son smartphone ou tablette chaque semaine et près d’un tiers (30 %) tous les jours. 1 sur 10 disent être à la recherche des meilleures offres du jour dès 6h du matin.
L’achat en ligne a permis aux consommateurs d’être plus économes
Des offres promotionnelles sont souvent mises en place pour les internautes. Nouveau client ? -25% sur vos achats, 2ème achat ? -10%, client fidèle ? -50%, ou encore vos frais de livraison offerts, avantages de la carte fidélité…N’oublions pas non plus ses sites de ventes privées où nous avons accès à plusieurs grandes marques, des voyages, des séances de massages etc à prix discount.
Les sites de ventes privées connaissent un franc succès.
En 2017 ces ventes représentaient 80 milliards d’euros, tous secteurs confondus. Ces ventes privées ont en quelque sorte contribué à sauver ou tout du moins à relever le secteur de la mode. En effet, 16,7 % de ces ventes étaient en 2017 consacrées à l’habillement soit environ 5 milliards d’euros. Ces ventes ont en outre augmenté de 6,9 % en l’espace de deux ans. Il y a plus de 36 millions de cyberacheteurs actifs sur le territoire, soit 1,3 million de plus qu’en 2016.
Les ventes privées sont un moyen pour les fabricants de faire du déstockage d’invendus, car les sites mettent des limites au temps d’achat. Les consommateurs ne perdent plus de temps, ils n’ont plus besoin de se déplacer et surtout ils sont certains de faire de bonnes affaires avec des produits hauts de gamme. Ils sont plus de 60 % à ne pas hésiter plus de quelques secondes avant d’effectuer le paiement avec leur carte bancaire ou bien grâce à un porte-monnaie électronique.
L’émergence d’internet a également permis la possibilité d’acheter ou de louer des produits d’occasion sur des plateformes dédiées.
Les réseaux sociaux influencent les décisions d’achat
Depuis le scandale de Cambridge Analytica de l’année dernière, la défiance sur la protection des données personnelles reste forte (79%), tout comme la méfiance des informations circulant sur les réseaux sociaux (89%). 87% des personnes interrogées restent prudentes par rapport aux contenus qu’elles publient sur les réseaux sociaux. Paradoxalement pour les entreprises d’e-commerce, les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour communiquer , ils influencent les décisions d’achats des consommateurs depuis leur avènement. Sur près de 58 millions de Français connectés à Internet, 38 millions sont présents sur un réseau social.
En 2018, 6% des répondants déclaraient acheter un produit ou un service suite à une sollicitation via les réseaux sociaux, ils sont 21% en 2019.Les consommateurs achètent après avoir consulté les recommandations ou les critiques exprimées sur Facebook, Twitter, Instagram… Les premiers pas du social shopping remontent aux forums de discussions et leurs avis de consommateurs. Il se distingue du parcours d’achat classique dans la mesure où un troisième acteur entre en jeu dans la décision d’achat entre le vendeur et l’acheteur : les autres clients. L’ère du web 2.0 rime avec communautés, échanges et partages. Nulle raison pour que les achats en ligne n’en soient pas impactés.
Il convient de garder à l’esprit que les millennials sont plus impressionnés par l’engagement que par la promotion. Selon une étude réalisée par Regicom, 62% d’entre eux déclarent qu’ils sont plus susceptibles de devenir fidèles à la marque si une entreprise s’engage avec eux sincèrement sur les réseaux sociaux et 83% des français ont entendu parler des nouvelles marques sur les réseaux sociaux.
Les recommandations permettent de récolter de nombreuses conversions. 31% des sites qui y ont recours, mesurent un impact positif sur leur trafic et même sur leur chiffre d’affaires (cela représenterait en effet, au minimum, 5% de leur chiffre d’affaires).