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Adblock de Chrome : Une simple tentative de réconciliation entre les internautes et les publicités ?
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Adblock de Chrome : Une simple tentative de réconciliation entre les internautes et les publicités ?

30 mars 2018
-
Posté par adblockteam

Pour contrer certaines publicités jugées trop envahissantes par les internautes, on note une utilisation d’adblockers de plus en plus importante. En effet la publicité qui est tolérée voire même appréciée sur d’autres canaux de communication comme au cinéma par exemple, est considérée comme intrusive et dérangeante sur internet. L’internaute en vient donc souvent à devoir subir l’apparition intempestive de publicités sous ses différents formats. Selon l’étude Connected Life 2017 réalisée par Kantar TNS, 36% des français ont installé un adblocker sur leurs ordinateurs et 46% d’entre eux se sentent harcelés par les marques, et ceci particulièrement sur internet. Cela engendre un impact souvent négatif sur l’intérêt ou la sympathie éprouvé par le consommateur envers ses marques jugées trop importunes.

Annoncé cet été, le bloqueur de publicités par défaut dans Google Chrome est actif depuis février 2018. Il se focalise sur les annonces les plus intrusives et les plus dérangeantes pour les internautes.

Notre article va consister à analyser le fonctionnements de Google Chrome et d’étudier les différents enjeux pour les différentes entreprises tous secteurs confondus.

Comportements et Chiffres

Il faut savoir qu’aujourd’hui près d’un internaute sur cinq a recours à un adblocker. Les français se placent deuxième avec 36% d’utilisateurs d’adblocks, derrière l’Allemagne et ses 39% d’usagers. On retrouve ensuite les État-Unis 25%, le Royaume-Unis 27%, la Chine 21% et le Japon 13%.

Même si les utilisateurs sont mixtes, le profil type dressé en France est un homme (54%), jeune, vivant en province (81%). Les plus gros consommateurs restent les plus jeunes puisque 60% à 70% d’entre eux ont moins de 35 ans. En effet, 53% des 16-24 ans et 39% des 25-34 ans en sont équipés contre 26% des 50-64 ans et 20% des seniors de plus de 65 ans.

Source : IPSOS IAB France

En terme d’équipements, les écrans les plus équipés sont sans surprises les ordinateurs portables qui représentent 72% des supports, devant les smartphones 22% et les tablettes 16%.

Pour quelles raisons les internautes ont-ils recours à des adblockers ?

La raison la plus évoquée est le fait que la publicité en ligne « agace » lors de la navigation. 83% des français se disent irrités par la publicité régulière sur internet. La publicité est perçue comme envahissante pour 81% des utilisateurs, banale pour 66% ou même agressive selon les formats utilisés pour 53%.

De plus, 70% des internautes y ont recours pour accélérer le temps de chargement des pages consultées tout en évitant des publicités pas forcément intéressantes ou pour stopper les formats agressifs tels que les pops up envahissants ou pré roll sonores par exemple. Source : IPSOS IAB France – Blog du modérateur.

Quelles seront les pubs touchées par l’Adblock de Chrome ?

 

Les adblockers, de plus en plus populaires chez les navigateurs

L’annonce de l’adblock de Chrome fait suite à une tendance récente des navigateurs à développer leurs propres adblockers. Que ce soit Safari en 2017 ou encore les navigateurs asiatiques (UC Browser), les navigateurs internet tendent à développer des adblockers intégrés pour répondre à une demande croissante des utilisateurs. De ce fait, Chrome a crée son adblocker mais avec des motivations qui vont bien au-delà d’une simple réponse à une tendance du marché.

En effet, l’adblock a été développé avec l’objectif affiché de bloquer les pubs dites gênantes, comme l’étant définit par la Coalition for Better ads. Avec 57 % d’utilisation dans le marché des navigateurs dans le monde (Février 2018 selon les données de Statcounter) et un revenu s’appuyant en majorité sur la pub, l’adoption d’un adblock par Chrome paraît à première vue contreproductive.

L’adblocker de Chrome, un moyen d’imposer des standards

 

 

Cette position dominante joue néanmoins en faveur de l’implémentation de l’adblock de Chrome : selon Wired, parmi les sites qui ont été avertis par Chrome qu’ils n’étaient pas en conformité, 42 % des sites web se sont eux-mêmes mises à jour aux standards de la Coalition for Better Ads.

En effet, l’adblock de Chrome est avant tout un moyen pour Google avant tout d’imposer un standard de qualité de publicité à travers la position dominante de Chrome. Malgré une porosité critiquée (seuls 17 % des pubs seraient bloquées selon Adblocker), la faible part de publicités bloquées peut s’interpréter davantage comme un bon indicateur du pouvoir de négociation de Google et de sa capacité à contrôler son écosystème au dépens des adblockers classiques.

L’adblock de Chrome, une réponse au “chantage” d’Adblocker Plus

Ainsi, Google veut ramener une partie des utilisateurs d’Adblocker plus indulgents et éviter d’être dépendants des adblockers traditionnels. Avec 36% des internautes employant des adblockers rien qu’en France (étude IPSOS en novembre 2016), c’est donc le modèle même de la pub qui est remis en cause.

Or, une des plus grosses critiques des adblockers étant leur propre business model : en échange d’un certain « investissement » d’un site web, des acteurs comme Adblocker Plus « whitelistaient » les publicités du site en question. Eyeo, créateur d’Adblocker Plus, envisage récemment un système de whitelisting avec une commission de 30 % sur les revenus publicitaires. En créant son propre Adblocker, Google veut donc éviter de subir ce que la majorité des acteurs du web considèrent comme du chantage et regagner le contrôle sur son modèle économique.

Dans un contexte où le phénomène de l’Adblock coûte des millions à des sites (- 5,5 millions de dollars pour Amazon, – 3,9 millions de dollars pour Leboncoin selon un article de la Tribune en 2017), la solution de Chrome offre la possibilité de satisfaire aussi bien les internautes que les sites en imposant des standards de pub. En même temps, cette initiative ouvre la porte à de nouvelles possibilités d’abus de positions dominantes, Google étant probablement peu enclin à pénaliser ses propres pubs …

  • Sources :

Depuis hier, Google Chrome a son propre adblock: voici comment l …

https://www.numerama.com/tech/329575-google-lance-son-adblock-sur-chrome-ce-quil-faut-savoir-sur-le-bloqueur-de-pub-integre-au-navigateur.html

https://www.ctrl.blog/entry/chrome-adblocker

https://www.wired.com/story/google-chrome-ad-blocker-change-web/

http://www.businessinsider.com/google-new-chrome-ad-blocker-will-only-block-17-of-ads-2018-1?IR=T

http://uk.businessinsider.com/why-google-has-to-build-its-own-adblocker-2017-4

https://www.numerama.com/business/194280-et-maintenant-adblock-plus-va-vendre-de-la-publicite.html

https://www.numerama.com/tech/329575-google-lance-son-adblock-sur-chrome-ce-quil-faut-savoir-sur-le-bloqueur-de-pub-integre-au-navigateur.html

https://www.techdirt.com/articles/20170420/07474037194/weird-antitrust-questions-google-chrome-ad-blocker.shtml

https://www.latribune.fr/technos-medias/publicite/publicite-combien-perdent-les-principales-victimes-des-adblockers-661701.html

https://www.blogdumoderateur.com/adblockers-france-monde-2017/

http://www.cbnews.fr/etudes/infographie-un-panorama-du-marche-des-adblockers-a1039271

https://programmatique-marketing.fr/2017/12/18/panorama-2017-adblockers/

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30 mars 2018
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