Après avoir testé différentes techniques, les annonceurs finissent par trouver une stratégie gagnante dans la méthode d’hyper-personnalisation. En effet, comme mentionné précédemment, cette méthode permet aux entreprises d’augmenter leur ROI sur leurs dépenses marketing en envoyant le bon message au bon consommateur et surtout au bon moment, évitant ainsi une déperdition inutile (diffusion dans les mauvais moments ou dans les moments saturés).
L’hyper-personnalisation sert également à conquérir et fidéliser sa propre clientèle. Et les annonceurs l’ont très bien compris. Selon une étude d’Accenture Strategy, plus de 44% des français se sont tournés vers la concurrence en 2017 à cause du manque de messages personnalisés. Les entreprises en question ont donc perdu des paniers d’achats de consommateurs équivalant à 102 milliards d’euros environ. Une erreur à ne pas refaire…
Pour cette raison, les annonceurs sont de plus en plus sollicités pour réaliser des publicités personnalisées qui vont permettre d’atteindre le consommateur au bon moment :
De plus, nous savons que pour atteindre le consommateur le plus précisément possible, la segmentation est de rigueur et elle constitue la base de travail de tout marketeur. Elle consiste à regrouper des données sur des personnes en fonction de leur parcours utilisateur. Cette data acquise va ensuite être intégrée dans des storyboards et des wireframes, puis va finir par être le support à la constitution de maquettes graphiques ou de prototypes.
Il s’agit donc de mieux comprendre les besoins client afin de mieux y répondre en utilisant les différents leviers marketing disponibles. Cependant, la segmentation offre une vision partielle du client car on se base sur ce qu’il est et non ce qu’il fait.
Grâce au Big Data, les entreprises peuvent désormais identifier un individu unique et comprendre mieux ce qu’il fait.
Mais l’hyper-personnalisation n’est pas une forme de segmentation « hyper-affinée », c’est aussi et surtout une « hyper-contextualisation ». En effet, le client change au fil des ans mais aussi tout simplement à toute heure de la journée ! Il n’a pas les mêmes habitudes le matin au réveil, qu’à son travail ou le soir en rentrant chez lui… Cela peut donc le faire rentrer dans un « segment A » le matin et un « segment B » l’après-midi.
L’enjeu pour les entreprises est dons de s’adapter au client en temps réel et elles en sont bien conscientes car selon l’enquête Teradata de 2013, 9 entreprise sur 10 considèrent l’hyper-personnalisation comme l’avenir du marketing.
Pour cela, elles doivent s’appuyer sur la segmentation classique et instaurer, en parallèle aux données récoltées, une interface utilisateur interactive et adaptative. C’est ce qu’on appelle la data-driven UX approach.
Cibler le consommateur au bon moment grâce à la segmentation est devenu le leitmotiv de tout annonceur. L’hyper-personnalisation se rend finalement indispensable dans la stratégie de chaque entreprise afin de constituer un portefeuille clients solide et de les fidéliser.