Le social media est un levier incontournable dans de nombreuses stratégies digital media. C’est en particulier vrai lorsque l’entreprise à une problématique de considération de la marque ou de son/ses produit(s).
Mais qu’en est-il pour le secteur des jeux de société ?
Ci-dessous je vous décris 3 types de contenu qui permette à une marque du secteur ludique de se développer sur les réseaux sociaux : le self content, les partenariats et le UGC.
- LE SELF CONTENT
Il s’agit du contenu produit directement par la marque. L’objectif de ce type de contenu va être d’apporter quelque chose à ses followers. Pour le cas du secteur ludique, cela va principalement concerner les sorties des nouveaux jeux.
Ce type de contenu nécessite cependant de passer du temps à rédiger des posts, prendre des photos, répondre aux commentaires, ce qui peut entrainer des coûts en matière de RH. Pour cette raison il s’agit d’une présence qui sera plus adaptée pour de gros éditeurs qui ont les moyens humains, financiers, et en termes de contenu (nouvelles sorties) pour nourrir son feed régulièrement sans trop lasser son audience.
L’inconvénient majeur est alors la nécessiter de développer une audience, pour cela la notoriété de marque va jouer un rôle central. Sans quoi celle-ci sera à développer, de préférence en synergie avec d’autres leviers plus impactant en termes de mémorisation.
Il faut également avoir à l’esprit que les personnes qui vont suivre des marques d’éditeurs sont des joueurs de niveau « expert » en opposition aux occasionnels, ce qui ne va pas permettre de toucher l’ensemble des prospects. Cependant ce sont généralement ces personnes qui sont prescripteurs dans leur entourage ou sur les réseaux sociaux. En cela la présence de l’éditeur reste très pertinente sur les réseaux sociaux privilégiés par leur cible.
2. LES PARTENARIATS
Les partenariats sont une formidable opportunité d’aller toucher un autre type de prospect. Il s’agit de personnes qui pourrait être intéressé par vos produits, mais ne connaissent ou ne suivent pas la marque. Par ce biais on va pouvoir toucher un grand nombre de personne d’un seul coup (en fonction de la taille de la communauté du / des partenaire(s)).
Un avantage considérable de ce type de contenu réside dans la confiance que les followers placent dans la personne qu’ils suivent (l’influenceur). Il va réellement être caution de marque et permettre d’accroitre le taux de conversion sur ce type de prise de parole.
L’inconvénient majeur est le prix du dispositif qui peut varier du tout au tout en fonction de la taille de l’audience mais aussi de l’affinité avec le produit.
3. LE UGC
Enfin les UGC (pour User Generated Content) ou contenu produit par les utilisateurs sont aussi un bon moyen de faire connaitre ses produis au plus grand nombre, sans dépenser d’argent, ni de temps de rédaction ou autre.
La difficulté est que la marque n’a aucun contrôle sur la production de ces contenus, ils peuvent être moins qualitatifs ou ne pas correspondre complétement à l’image que la marque souhaite promouvoir. Cela reste un formidable levier de notoriété / considération et la marque peut chercher à favoriser la production de contenus autour de son produit, notamment par des jeux concours.
C’est certainement un type de contenu qui reste l’apanage des marques les plus populaires ou dont le produit aurait cartonné / fait le buzz à un moment donné. C’est en cela que l’on considère ce type de contenu comme du Earned Media (du contenu mérité).