Après un premier article introductif sur le marketing digital appliqué au marché du vin, deux articles successifs sur les grandes maisons industrielles, puis celles du luxe, nous allons terminer cette série sur une dernière catégorie que sont les producteurs indépendants.
Plutôt que mille discours, nous vous proposons de nous intéresser à un vigneron que nous connaissons bien, grand amoureux de la terre et du vin. Avec une superficie de terre de 6 hectares – son objectif est de faire une distribution régionale et responsable des vins dits « natures », sans produits chimiques inclus dans le processus de fabrication.
Les Œnologues comme Michel Isaaly sont très impliqués et se font principalement connaître par leur travail authentique, valorisé via la communication des grands hôtels et restaurants Français. Ces vins-là deviennent alors très demandés, et par là-même difficilement accessibles aux vues des volumes mis en jeu.
Du point de la communication, cela passe donc beaucoup par le réseau de professionnels du vin. Une forme de délégation va ainsi se mettre en place… ou dit plus simplement : « la réputation fait le reste ». Toutefois, les acteurs indépendants comme Michel Issaly vont mettre en place une stratégie « minimale » via les leviers digitaux.
Search & Retail
Pas de référence sur un acteur majeur comme Amazon…
… mais il reste malgré tout bien référencé sur Google Search :
Social Media
Des pages Facebook & Instagram très académiques avec relativement peu de followers, ce qui renforce l’aspect « professionnel » de la communication mise en place :
En conclusion
Il est intéressant de remarquer que les vignerons comme Michel Issaly ne font souvent pas la promotion de leurs vins directement, mais via des distributeurs reconnus, ou des sommeliers issus de grands palaces. Ceux-ci fondent souvent leur cave sur des talents reconnus, en favorisant les petites productions qui accentuent le caractère « privilégié » de leur carte auprès de leurs clients.
D’un point de vue communication digitale, celle-ci reste minimale et centrée sur le bouche-à-oreille, car souvent ces producteurs choisissent de ne pas mettre des budgets spécifiques pour financer des campagnes plus larges. Ceci est souvent volontaire car ils ne souhaitent pas forcément augmenter leur production, au risque de voir perdre l’authenticité de leur terroir…
Remerciements
Un grand merci à Michel Issaly qui a accepté de nous aider à la réalisation de cet article.