À l’ère de l’information instantanée, les réseaux sociaux sont devenus des espaces où les informations circulent rapidement et massivement. Cependant avec la pandémie mondiale de COVID-19, ces plateformes ont constitué un terrain fertile pour véhiculer et propager des fake news. Cet article évaluera les raisons de la désinformation sur les plateformes sociales en temps de crise sanitaire, les mesures de lutte contre ce phénomène et leur potentielle utilité.
Des réseaux sociaux de plus en plus utilisés pour s’informer
Médias sociaux, une des sources d’accès aux actualités
Les sources d’accès à l’information ne cessent d’évoluer et les habitudes de consommation des médias se différencient. En effet, si les canaux traditionnels, tels que la télévision ou la radio restent incontournables, ils ne représentent plus l’unique source de référence.
Selon le baromètre ViaVoice sur l’utilité du journaliste 2023, 67 % des Français estiment « qu’on peut trouver des informations fiables en dehors des médias de référence » (télévision, journaux et radio).
Pour suivre l’actualité, les Français utilisent donc plusieurs médias. Parmi ces médias, on retrouve les réseaux sociaux qui constituent aujourd’hui un important point d’accès aux actualités en ligne.
En effet, 36% des Français interrogés déclarent s’informer tous les jours par les réseaux sociaux, selon le Baromètre 2023 de la confiance des Français dans les médias.
Une consommation des réseaux sociaux augmentée par la crise sanitaire
Nous avons vu précédemment que l’utilisation du web et des média sociaux pour se renseigner sur sa santé était devenue une tendance majeure. Cela se retrouve particulièrement lors des crises sanitaires. En effet, une hausse de l’utilisation des réseaux sociaux a été constatée lors de l’apparition de la COVID-19.
Selon une étude Sociale Life 2020 Harris Interactive, 40% des Français ont déclaré avoir créé un compte sur un réseau social pendant le confinement.
Si rester en contact était le moteur principal de cet essor en temps de confinement, les réseaux sociaux ont également été utilisés pour s’informer sur la crise.
Pourquoi observe-t-on plus de désinformation sur les réseaux sociaux ?
Un partage d’information facilité
Nous avons souligné dans le précédent article que la désinformation semble principalement présente sur les réseaux sociaux plutôt que les autres canaux (sites internet, TV…).
Les plateformes de médias sociaux telles que Facebook, Twitter, Instagram et YouTube sont des outils puissants pour propager la désinformation, à un large public et à faible cout. En effet, la facilité de partage de l’information et en temps réel permet aux fausses nouvelles d’être diffusées rapidement.
Par exemple, une étude a identifié plus de 2000 rumeurs, stigmatisations et théories du complot liées au COVID-19 dans 25 langues de 87 pays.
Des informations difficiles à vérifier
La véracité des informations partagées sur les réseaux sociaux n’est pas toujours garantie. La vitesse à laquelle l’information circule sur les plateformes sociales peut conduire à une propagation rapide de données non vérifiées. Les fausses nouvelles peuvent être ainsi diffusées rapidement et sans vérification, les rendant difficiles à contrer.
Une analyse de l’OMS a mis en évidence le rôle des réseaux sociaux dans la propagation accrue de fake news, rumeurs et spéculations sur les contenus liés à la santé, pendant la pandémie. La rapidité d’accès des contenus en ligne associée une surproduction d’information de faible qualité et de sources multiples a favorisé la diffusion de la désinformation.
Une modification du marché de l’information
Sur les réseaux sociaux, il y a une diffusion d’informations non sélectionnées qui proviennent de multiples sources dont la fiabilité est variable, modifiant ainsi les hiérarchies du marché de l’information.
On a assisté à une réduction de la frontière entre le journalisme professionnel et amateur ainsi que les créateurs de contenus. Cela a remis en cause le rôle des personnes avec une expertise reconnue, telles que les scientifiques ou journalistes issus des médias traditionnels fiables, au profit des influenceurs avec un fort nombre d’abonnés.
Une monopolisation de l’espace de discussion
Sur les réseaux sociaux, des groupes peuvent se former facilement pour diffuser du contenu faux, à grande échelle et monopoliser l’espace de discussion. Ils ont ainsi la possibilité de manipuler la perception de la réalité qu’ont les personnes, tout en ayant une responsabilité éthique limitée.
Une étude a analysé les échanges sur Facebook autour du thème de la vaccination de 100 millions de personnes réparties en 3 groupes (les pro-vaccins ; les anti-vaccins ; les indécis). L’étude a montré que le groupe des anti-vaccins disposait de plus de pages alors qu’il était inférieur en nombre au groupe des pro-vaccins. Ces pages étaient très actives et fortement connectées au groupe des indécis alors que celles des pro-vaccins étaient marginalisées.
La force de ces groupes semblait résider dans leur capacité à accaparer l’espace de discussion de façon croissante pour convaincre les nombreux indécis.
Les principes digitaux couramment utilisés pour propager la désinformation sur les réseaux sociaux
Contenu viral
Nous l’avons vu dans notre précédent article, les fausses nouvelles ont tendance à se propager plus rapidement sur les réseaux sociaux, grâce au partage massif. Les contenus générant des réactions émotionnelles fortes et de l’incertitude sont des mécanismes qui favorisent le partage et donc participent au phénomène de viralité.
Exemple : Dès l’annonce du vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID-19, la fake news selon laquelle Les vaccins à ARN messager vont modifier l’ADN humain est devenue virale et a été une des plus partagées sur les réseaux sociaux.
Manipulation algorithmique
Les algorithmes des réseaux sociaux participent à la propagation de la désinformation en proposant du contenu similaire à celui déjà consulté. Ils contribuent à la formation de bulles de filtres (détaillées dans le précédent article) dans lesquelles les utilisateurs sont exposés à des informations trompeuses qui renforcent leurs croyances existantes.
De plus les algorithmes cherchent à optimiser l’engagement (nombre de clics, likes, reposts, commentaires…) plutôt que la vérité. C’est-à-dire que si une information fait le « buzz » sur les réseaux sociaux, elle va se répandre rapidement, même si c’est une infox.
Dans un article d’août 2021, l’association à but non-lucratif Media Matters a montré que l’algorithme de TikTok a fait largement circuler des vidéos de désinformation sur le COVID-19. En effet, Pour cela, ils ont regardé et liké des vidéos anti-vaccination que l’algorithme a recommandé.
L’algorithme a rapidement commencé à remplir le fil d’actualités avec presque exclusivement des vidéos anti-vaccination et de désinformation sur la COVID-19.
Bots et faux comptes
Un outil supplémentaire utilisé pour pousser la désinformation dans les médias sociaux est l’utilisation de bots. Ce sont des programmes informatiques automatisés destinés à compléter une série de tâches et simuler les comportements humains sur les réseaux sociaux. Ils sont souvent utilisés pour amplifier la portée de leur contenu.
Des chercheurs de l’Indiana, ont montré que les comptes qui diffusent des articles provenant de sources peu fiables sont plus susceptibles d’être des bots que des humains.
Les faux comptes sont des profils créés par des individus mal intentionnés pour propager la désinformation tout en dissimulant leur véritable identité. Par exemple, des faux comptes Twitter pourraient se faire passer pour ceux d’un médecin ou d’un expert en santé et diffuser des conseils médicaux douteux.
Ces faux comptes et bots peuvent ainsi être programmés pour liker, commenter et partager des contenus spécifiques afin d’amplifier leur visibilité.
Une étude sur le rôle des bots, dans la diffusion d’informations erronées a estimé que jusqu’à 66 % des bots connus avaient activement tweeté à propos de la COVID-19. Ce résultat corroborait celui d’une autre étude réalisée au début de la pandémie, qui avait révélé que 45 % des tweets liés au COVID-19 provenaient de robots.
Théories du complot
On peut les définir comme « des théories suggérant une attribution causale de phénomènes à l’action d’individus qui tentent de dissimuler leur rôle »
Les réseaux sociaux sont souvent utilisés pour propager des théories du complot qui exploitent les craintes et les préoccupations des individus.
Pendant la crise du COVID-19, des croyances complotistes ont émergé et se sont disséminées sur les réseaux sociaux. En effet, des hypothèses sur l’origine artificielle du coronavirus ou le rôle de la technologie 5G ou encore la dangerosité des vaccins ont pu être observées lors de la pandémie.
Un sondage IFOP publié le 28 mars 2020 pour la Fondation Jean-Jaurès et l’Observatoire du conspirationnisme dévoile que 26 % des Français croyaient que le coronavirus avait été créé en laboratoire.
Contenu manipulé ou trompeur
Les « désinformateurs » peuvent utiliser des techniques de manipulation visuelle ou audio pour altérer des contenus authentiques et leur donner un sens différent.
Les contenus provoquant le plus d’engagement sont ceux qui induisent une réaction émotionnelle forte, souvent négative ou anxiogène, chez le lecteur. Ainsi, des titres sensationnalistes, des images manipulées et des vidéos truquées sont souvent utilisés pour attirer l’attention et inciter les utilisateurs à partager le contenu.
Dans certaines situations, les propagateurs de désinformation conçoivent des messages qui confirment leur récit souhaité en mettant l’accent sur l’augmentation de la visibilité et de l’engagement, plutôt que sur l’exactitude médicale. Ces messages peuvent inclure des anecdotes personnelles, des reportages médiatiques non prouvés ou des prépublications scientifiques non vérifiées par des experts.
Communautés en ligne et groupes d’écho
Les réseaux sociaux hébergent souvent des groupes en ligne, où les membres partagent des croyances similaires. La communication fermée au sein de ces communautés peut être utilisée pour propager des informations de santé non fiables.
Un article de Pourquoi Docteur publié en 2021, a révélé que la crise sanitaire a favorisé le développement de plus 500 petits groupes sectaires qui ont prôné des traitements inadaptés contre la COVID-19 sur les réseaux sociaux.
Parmi eux, un célèbre naturopathe sans aucune formation médicale et suivi par plus de 500 000 personnes sur YouTube, a sous-entendu qu’on pouvait soigner la COVID-19 avec des bains froids ou du jus de carotte.
Ce type de groupes consacrés aux médecines alternatives promeut régulièrement des traitements non prouvés et discrédite les méthodes médicales conventionnelles, créant ainsi des communautés qui soutiennent et propagent la désinformation.
Ces communautés favorisent également l’émergence des chambres d’écho. Ce sont des environnements dans lesquels les opinions des personnes sont renforcées par leurs interactions répétées avec des individus qui partagent les mêmes intérêts et valeurs. Ces espaces offrent un environnement propice à la diffusion de fausses informations.
Elles peuvent être infiltrées par des groupes de pression comme le démontre une étude publiée dans le Point sur un panel de 100 000 comptes twitter anonymisés. Parmi ces comptes une sous population d’utilisateurs de média alternatifs identifiée a été exposée à un taux plus important de contenu contenant de fausses informations. Par exemple 75 % des individus de cette sous population ont été exposés à au moins un contenu antivaccins par mois (contre 14 % de la totalité des comptes Twitter de l’étude).
Implication des géants des réseaux sociaux pour lutter contre la désinformation
Quelques initiatives des plateformes
Depuis quelques années, face aux critiques d’inaction, les réseaux sociaux tentent de lutter contre la désinformation sur leurs plateformes.
Les initiatives se sont multipliées à la suite de la crise sanitaire qui a vu une prolifération de fake news, notamment sur les vaccins
Une lutte contre la désinformation pas si évidente
Malgré certaines politiques de lutte mises en place, la désinformation continue de se propager sur les médias sociaux. Les processus de plateformes et les débats associés (pouvoirs des GAFA, liberté d’expression …) sont complexes, en raison des multiples points de vue.
Il faut rappeler que les réseaux sociaux n’ont pas été créés pour partager des informations sur la santé publique et, en tant que tels, il est donc compliqué de se fier à leur exactitude.
Par ailleurs la lutte contre la désinformation va à l’encontre des modèles économiques des plateformes sociales. En effet, les fake news sont souvent plus virales, donc plus partagées, ce qui a tendance à augmenter le temps passé et l’attrait de l’utilisateur pour les réseaux sociaux.
Etant donné leur rôle en tant que déterminant dans la diffusion d’information, notamment en santé et de la désinformation, une réglementation plus stricte et cohérente de l’industrie des médias sociaux est probablement nécessaire pour en réduire les méfaits.
Des bénéfices à l’utilisation des réseaux sociaux pour diffuser des infos de santé
Les réseaux sociaux sont souvent associés à des effets négatifs dans la diffusion de données de santé. Cependant, certaines études ont relevé des résultats positifs à l’utilisation des réseaux sociaux pour la diffusion d’informations liées à la santé, notamment dans un contexte de pandémie.
Communication de crise
En effet, les médias sociaux peuvent être utiles pour la communication et la gestion de crise lors de catastrophes liées à la santé, telle que les pandémies, quel que soit le contexte géographique.
Une étude a souligné le rôle de twitter et Facebook, comme outils de communication de crise pour les agences gouvernementales, les partenaires, intervenants et le public. Ceci dans le but d’échanger des informations vérifiées et fiables sur la situation, réduire les rumeurs et ainsi faciliter les prestations de soins.
Acquisition de connaissances et sensibilisation
Les réseaux peuvent améliorer l’acquisition de nouvelles connaissances et la sensibilisation pour un comportement positif envers l’adhésion aux protocoles de santé.
En effet, certaines études ont mis en évidence que la diffusion d’information sur plusieurs plateformes de média sociaux avait améliorer les connaissances des personnes et la conformité aux recommandations de santé chez les utilisateurs.
De plus, les contenus créés par des professionnels de la santé et publiés sur les médias sociaux, comme YouTube pourraient servir à communauté.
Plusieurs analyses ont évalué l’efficacité des réseaux sociaux en tant que vecteur d’informations liées à la santé et d’outil de promotion à la vaccination lors des pandémies.
Outils de surveillance de l’information, lors des épidémies
En les utilisant correctement, les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour suivre les épidémies.
En effet, certaines expérimentations ont montré l’efficacité des plateformes sociales pour la surveillance de l’information. Celles-ci pourraient fournir des informations complémentaires, en évaluant par exemple les tendances en ligne des occurrences de maladies.
Pour conclure, les plateformes de médias sociaux sont des outils puissants pour propager la désinformation, en particulier lors d’une pandémie. Dans ce contexte, il est primordial de trouver un équilibre entre les bénéfices de leur utilisation et les mesures de lutte contre les infox, afin de préserver l’intégrité des informations de santé et tirer parti des avantages qu’offrent ces réseaux en temps de crise.
Sources :
- https://blog.digimind.com/fr/tendances/acces-information-reseaux-sociaux-2022
- https://journalisme.com/assises-de-tours/le-barometre-viavoice-les-assises-2023-sur-lutilite-du-journalisme/
- https://www.kantarpublic.com/fr/barometres/barometre-de-la-confiance-des-francais-dans-les-media/barometre-2023-de-la-confiance-des-francais-dans-les-media
- https://blog.digimind.com/fr/tendances/acces-information-reseaux-sociaux-2023#france
- https://solutions.lesechos.fr/com-marketing/c/les-reseaux-sociaux-ont-ils-ete-plus-utilises-en-2020-avec-la-covid-19-24297/
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- https://blog.digimind.com/fr/tendances/fake-news-reseaux-sociaux-a-la-man%C5%93uvre-ou-pas
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- https://www.thelancet.com/journals/landig/article/PIIS2589-7500(23)00096-1/fulltext
- https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/franceinfo/vrai-ou-fake-l-emission/vrai-ou-fake-l-emission-du-dimanche-16-avril-2023_5774624.html
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