Le marché mondial de la beauté représente plus de 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires (Source : rapport annuel l’Oréal 2017), en France, celui-ci représente 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires (Source : FEBEA).
Les ventes sur internet ainsi que le développement des réseaux sociaux sont les principaux facteurs du succès de ce marché.
Ces facteurs sont ceux qui ont permis aux cosmétiques ethniques de se développer en France aujourd’hui.
En effet, on trouve sur le web de plus en plus de boutiques en ligne pour répondre à cette demande de plus en plus forte. Diouda qui est la première boutique à avoir vu le jour répond aux exigences de ces consommatrices. On y trouve de tout sur son site web, des produits capillaires, du maquillage, des accessoires…
Rihanna, créé en 2017 sa marque de cosmétiques Fenty Beauty, et se positionne sur la diversité. D’ailleurs, toute sa communication sur la toile prône cette diversité.
Aussi, les influenceuses de plus en plus nombreuses ont mis en avant le manque de cosmétiques adaptés à la beauté ethnique et les marques prennent conscience du potentiel des cosmétiques ethniques en France.
De plus, des enseignes se sont à l’heure du numérique. Sephora propose des outils digitaux le Beauty Hub, le Virtua Artist ou encore le Color Profil. Ceux-ci permettent de visualiser le rendu des produits choisis sans pour autant les avoir testés, et font le bon choix pour vous. Ces concepts sont une vraie révolution car encore aujourd’hui les conseillères Sephora ne sont pas toujours formées pour conseiller ces consommatrices.
Les cosmétiques ethniques ont toujours été confinés aux Etats-Unis et en Afrique. Il y encore quelques années, les consommatrices voulant se procurer du maquillage, des produits pour les cheveux ou autre, étaient obligées de commander sur des sites américains pour pouvoir utiliser des produits adaptés à leur peau et à leurs cheveux.
Pourtant selon le cabinet D’Cap Research, le marché français de l’ethno-cosmétique représenterait 50 millions d’euros et la femme afro-française dépenserait 4 fois plus que la femme caucasienne (agence de marketing ethnique AK-A). De quoi pousser de plus en plus de marques à investir sur ce marché.