Pendant la crise, la digitalisation des événements répond aux besoins économiques des organisateurs. Cependant, tous les organisateurs d’événements n’ont pas la possibilité de numériser.
Les TPE, PME et grandes entreprises de ce secteur ne disposent pas des mêmes outils de production. Les petites entreprises ont uniquement des outils digitaux de base. Les plus grandes entreprises ont un ensemble de dispositifs digitaux plus riches qu’elles organisent en stratégie de marchandisation.
En d’autres termes, les planificateurs d’événements disposent déjà d’outils sophistiquées. Ils peuvent opter rapidement pour une solution digitalisée complète de leurs événements. Les entreprises qui ont des moyens financiers suffisants peuvent également sous-traiter l’organisation de quelques services. L’internalisation de production événementielle, les offres internes ou plateformes matchmaking été déjà adopté par celles ci.
De quoi bénéficient les grandes entreprises ?
Dès lors, les services les plus complets justifient des offres, allant des parts de marché des leaders du secteur, à l’investissement de nouveaux segments de marché. Ces entreprises ont bénéficié d’une suite d’outils et de métriques pour mesurer le succès de leurs événements en ligne.
Ces outils se sont basés sur les participants utilisant le numérique et l’exploitation des données. Les leaders du marché ont ainsi proposé un événement entièrement digital à leurs clients. Ils ont également déjà commencé à transformer leur modèle économique.
Quel est l’enjeu de l’intégration du digital dans ce secteur ?
Dans ce contexte, on suppose que le digital accentuera les disparités des planificateurs d’événements. Les entreprises qui étaient les plus solides financièrement avant la crise se sont renforcées. Tandis que les entreprises qui n’ont pas su s’adapter rapidement, ont été contraintes d’annuler leurs événements.
Cela est dû à leur insuffisance financière pour passer rapidement au numérique. Cette annulation engendre des conséquences désastreuses. Les événements dont les budgets dépendent de l’accueil de divers événements sont les plus touchés.
De plus, les revenus qui ont opté pour une solution 100% digitale sont faibles. Dans une interview menée début septembre 2020, un employé d’une entreprise leader proposait la division des retombées économiques par trois cents sur ses principales expositions.
Les organisateurs capables de numériser leur offre gagneront une position plus dominante sur le marché car la concurrence s’affaiblit. Cependant, ils seront fragilisés par la perte de leurs revenus. La numérisation prive les organisateur d’engendrée des revenus sur les location des stands ou consommation des visiteurs.
Phygital: l’expérience physique et numérique
L’événementiel rencontre une nouvelle expérience utilisateur face à l’enjeu du passage au digital. Le but des visiteurs est la recherche de la proximité avec l’organisateur et les professionnels aux stands.
L’événementiel est le lieu rechercher pour vivre l’expérience physique entre la communauté et l’interaction professionnelle. Selon l’enquête CaNoe, les organisateurs précisent que l’événementiel est la combinaison de la rencontre et du plaisir. Aujourd’hui la digitalisation fragilise la rencontre physique.
Aujourd’hui la numérisation des événements ne concerne pas uniquement les aspects économiques et technique. Elle affecte aussi un effet plus fondamentale sur le contenu lui-même. Chaque événement numérisés prends tous des chemins divers.
Interview de Pierre-Henri DEBALLON, co-fondateur de Weezevent
L’innovatoire rencontre Pierre-Henri DEBALLON, co-founder de Weezevent et Président non exécutif chez Paris&Co pour l’interviewer sur les avantages et les limites des outils digitaux dans la stratégies événementielles. Par exemple, le format podcast est un contenu lourd selon lui.
Il représente de nombreux avantages comme la signature de contrats avec de nouveaux clients, une notoriété et relation renforcée. Cependant le podcast engendre malgré tout des revenus faibles et un investissement onéreux.
D’après cet interview, Pierre-Henri DEBALLON, constate que le numérique est un accompagnement à la rencontre physique. Cela permet d’apporter de nouveaux usages à l’événementiel pour faciliter l’organisation et maintenir les rencontre pendant la crise.
Ce développement de stratégie digital a pour conséquence des retombées indirectes et non un apport de recette directes. A l’avenir les événements seront plus qualifiés grâce à la combinaison entre le réel et le virtuel.
« Je pense que le sel de l’événement est la rencontre humaine, et qu’il y aura un besoin d’autant plus fort de se rencontrer après cette crise, dans cette société qui a de plus en plus tendance à se dématérialiser. »
En résumé, quels sont les limites du digital pour ce secteur ?
Par conséquent , le digital est une nouvel usage a apporter aux événements à venir. Cette nouvelle stratégie facilite l’organisation des planificateurs d’événements. Il ne faut donc pas oublier les limites causés par le digital. En effet les événements physiques ne seront pas remplacer par la digitalisation. La numérisation est plutôt un complément pour les événements physique de demain.
Pendant la crise sanitaire, le digital est un vrai coup de pousse et une solution parfaite pour remédier a ce phénomène. Cette complémentarité permet de motiver les équipes et de maintenir le contact clientèle. Le retour en présentiel reste tout de même indispensable pour certains événements. Le Tour de France et le Salon de l’Agriculture sont des marqueurs temporels forts. Ce sont des lieux où les personnes se rendent pour une rencontre physique et conviviale.