La recherche vocale et les assistants Vocaux rentrent indubitablement dans les moeurs des consommateurs.
Largement utilisée pour s’identifier et effectuer des recherches, elle permet désormais d’acheter les produits et les services directement à l’issue de ces recherches. Cette tendance en plein essor s’annonce donc comme la continuité logique de la recherche vocale.
En 2021, nous compterons 7,5 Milliards d’assistants vocaux sur la planète. La praticité et la personnalisation des interactions avec les marques qu’offrent ces appareils expliquent l’engouement qu’ont les commerçants pour ce canal.
Le voice-commerce pèsera $40 Mds d’ici 2022
Selon OC&C
Le développement continu de l’IA ainsi que les investissements massifs des GAFA, permettent l’essor du commerce conversationnel. Un processus permettant l’interaction avec une marque, la possibilité d’acheter un produit ou un service via un assistant vocal tels que Google Assistant, Alexa d’Amazon ou Siri d’apple. Cela à d’ailleurs pour avantage, une augmentation du taux de conversion pour les commerçants.
Concrètement, Comment ça marche ?
Le simple fait de prononcer “ALEXA” permet de déclencher L’IA. L’utilisateur peut ensuite, tout simplement lui demander de commander un produit ou un service afin qu’”ALEXA” lui propose une liste de produits correspondants, issus de l’historique d’achats ou issus d’Amazon Choice”. Le prix du produit choisi est alors annoncé et après confirmation verbale, le produit est commandé par ALEXA.
Les habitudes de consommation sont analysées et sont intégrées par les assistants vocaux afin de proposer des produits pertinents.
“57 % des Français comptent sur les assistants vocaux pour faciliter les courses.”
Etude de Havas Paris et la Paris Retail Week
Les denrées alimentaires, les réservations de spectacle, de tickets de transport ainsi que la commande de repas à domicile représentent pour le moment l’essentiel des requêtes.
Le commerce vocal devrait représenter 2 Milliards de dollars de chiffre d’affaire en 2020 mais concerne essentiellement les Etats unis.
Le phénomène devrait s’intensifier en france dans les 5 prochaines années, néanmoins d’importants opérateurs tels que Carrefour, la Fnac ou encore super U sont d’ores et déjà dans les rangs pour en devenir des acteurs majeurs.
Depuis février 2019 les clients d’intermarché peuvent faire leurs courses en parlant à google assistant, service qui sera étendu à ALexa.
Des Craintes persistent
Le commerce conversationnel apparaît comme étant l’avenir du commerce en ligne, néanmoins, il reste encore des obstacles et des défis à relever pour que la tendance explose, notamment en France.
En effet, la perception du risque de piratage, d’achats frauduleux ou accidentels que suggère la seule utilisation de la voix ne rassure pas les utilisateurs.
Des améliorations sur les modes de communication des informations bancaires ainsi que sur les vérifications d’identité devront être apportées pour que l’utilisateur s’approprie vraiment ce mode d’achat.
Par ailleurs, la satisfactions des requêtes complexes ou de commandes très détaillées n’est pas encore possible en raison du niveau de performance actuel de l’intelligence Artificielle.
La résolution de tous ces facteurs fera sans nul doute du commerce vocal, celui de demain. la possibilité de commander de le produit de son choix, juste en parlant à son mobile dans le métro ou à son assistant vocal sous la douche en toute sécurité.
Le commerce vocal sera bientôt ancré dans nos modes de consommation, et c’est pour cette raison que les commerçants ne doivent pas manquer les opportunités offertes par ces recherches vocales, au risque de se retrouver écrasés par les concurrents ayant déjà pris le train en marche.