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Enceintes vocales : des limites persistent et viennent freiner l’engouement du marché
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Enceintes vocales : des limites persistent et viennent freiner l’engouement du marché

18 avril 2019
-
Posté par RémiSch.

Les assistants vocaux actuels seraient-ils une bulle spéculative ? Alors qu’Amazon pense déjà à donner un corps à son assistant vocal Alexa (source : http://www.fredzone.org/amazon-veut-offrir-un-corps-a-son-assistant-vocal-alexa-009), les modèles actuels semblent être en souffrance. En dépit des améliorations des fonctionnalités générées par le développement grandissant du nombre de « skills », la percée technologique tarde à venir. Une étude récente réalisée par reichelt elektronik / OnePoll (source : https://www.e-marketing.fr/Thematique/cross-canal-1094/Breves/Google-Home-assistant-vocal-prefere-Fran-ais-338315.htm) a mené l’enquête auprès de Français équipés d’assistants vocaux, et nous donne des précisions sur le rapport qu’ils entretiennent au quotidien avec leur machine. Selon l’étude :           
– 75% privilégient les assistants vocaux pour faire des recherches sur Internet,         
– 61% écoutent de la musique,            
– 51% lisent ou écoutent des messages             
– 43% contrôlent leurs installations Smart Home              

Mais un chiffre préoccupant, issu de cette même étude, vient altérer les spéculations enthousiastes du marché : 67 % des interrogés déclarent ne pas avoir besoin d’un assistant vocal.
Nous le voyons ici : d’importantes contraintes demeurent sur le marché des enceintes vocales, y compris au sein des utilisateurs qui, après s’être équipés, finissent par déclarer qu’ils n’en n’ont pas l’utilité (l’étude a été réalisée auprès de 1000 participants de plus de 18 ans, résidant en France).      
Ce manque d’utilité pourrait d’abord s’expliquer par une offre servicielle limitée sur ces appareils : Par manque de partenariats avec d’autres acteurs issus d’autres secteurs, les assistants peinent à trouver réponse à toutes les questions que nous leur posons.
Quelques démonstrations éprouvées sur Google Home en attestent. Nous avons mis l’appareil à l’épreuve…

TEST N°1 : COMMANDER UNE PIZZA !

En lançant « Ok Google, je veux une pizza ! », Google Home propose quelques adresses de pizzerias proches de la zone géographique dans laquelle nous sommes situés. Et c’est tout. Un peu déçus, nous avons requestionné l’appareil par « Ok Google, je veux commander une pizza ! ». Hélas, l’enceinte vocale a répondu « Excusez-moi, je n’ai pas compris ».  Et de retenter : « Ok Google, commande une pizza sur Domino’z Pizza ! ». En vain.

TEST N°2 : S’INFORMER SUR L’ACTUALITÉ !

Lorsque vous demandez : « Ok Google, quelles sont les actualités ? », l’enceinte réagit plutôt bien, et donne par défaut des infos bâties sur un ordre de sources déjà configuré. Il y a d’abord : « France info, Flash info », puis « BFM TV, l’essentiel de l’actualité aujourd’hui », « France Info, le flash eco », « flash l’Equipe », « Euronews, actualités internationales ». S’il est possible de prélever une source parmi les suggérées, en lançant par exemple : « Ok Google, quelles sont les actualités sur Euronews ? », il ne semble pas possible de s’émanciper du cadre des sources d’information fixé par Google. Mise à l’épreuve sur plusieurs titres comme « le Figaro », « le Parisien », « le Monde », « Valeurs Actuelles », « le Huffington Post » ou « Libération », l’enceinte aboutit au même résultat : « Désolé, je n’ai rien trouvé ». Si cette lacune soulève de nombreuses questions, notamment sur la pluralité et de l’orientation de l’information, l’enceinte se rattrape : il est possible de lancer n’importe quelle station radio généraliste. Une façon de sortir du cadre imposé…

TEST N°3 : LANCER DES VIDÉOS SUR LA TV !

En testant Google Home sur la possibilité de lancer une vidéo sur un écran, quelque chose est arrivé. Nous avons demandé, sans rien attendre en retour, un : « Ok Google, lance le clip de Nelly Macdessy, Hala Hala, sur Youtube ». C’est là que le miracle s’est produit : « Ok, je lance le clip de Nelly Macdessy Hala Hala à partir de Youtube sur BBox ». Le résultat fut triplement surprenant :
– D’abord, l’enceinte a trouvé quelque chose de très précis.
– Ensuite, elle a lancé le clip sans ambages sur une Smart TV allumée (il y avait pourtant un lap top – certes connecté en wifi – qui aurait pu également servir la diffusion de la vidéo).
– Enfin, le fait de demander à Google Home de lancer un clip ou une vidéo permet de contourner habilement la nécessité d’avoir un compte « Youtube Premium » pour écouter de la musique personnalisée (lorsqu’on demande à Google Home de jouer un titre, l’enceinte nous rappelle que cette fonctionnalité est réservée aux membres Youtube Premium).

Cette agréable surprise passée, le bilan reste le suivant : le contenu disponible à date sur les serveurs auprès desquels les enceintes vocales comme Google Home vont chercher l’information n’est, pour l’instant, pas suffisamment large et ne permet pas de constituer une base de données aboutie au point de s’amuser avec ce genre d’appareil.

Si le marché reste optimiste au point de promettre un terrain de jeu encore plus vaste dans les années qui viennent, notamment avec l’arrivée de nouveaux terminaux et de nouvelles fonctionnalités, il convient de s’interroger sur un deuxième inconvénient qui persiste en dépit des innovations.


LA SECURISATION DES DONNÉES : L’AUTRE MAILLON FAIBLE

Si la question de l’utilité de ces engins peut être résolue en injectant des innovations, une autre problématique se pose toujours : celle de la sécurisation des données. D’abord, le fonctionnement des enceintes vocales interroge sur la mise en conformité avec les règles de la RGPD, notamment avec Google Assistant (source : https://www.itespresso.fr/publicite-google-assistant-205189.html). Après avoir testé un Google Home prêté par Media Institute dans le cadre de mes articles, je n’ai, à aucun moment (ni pendant la phase de configuration, ni au cours de mon utilisation quotidienne) été sollicité par le terminal pour accepter des conditions d’utilisations ou donner mon consentement sur la collecte de mes données.    


Viennent ensuite les failles liées au piratage (https://www.pentestpartners.com/security-blog/hacking-the-echo-echo-echo/) : les objets connectés pouvant être hackés par des techniques sophistiquées, le détournement de ces appareils ne peut être exclu. Qu’ils s’agissent d’enceintes vocales, d’électroménager ou de voitures connectées on imagine qu’une prise de contrôle (à distance ou non) par un hacker pourrait aboutir à des conséquences problématiques.

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18 avril 2019
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