Les réseaux sociaux, une addiction pour beaucoup de personnes, en particulier la génération Z qui peut passer jusqu’à 8h en une journée dessus. Ces applications sont devenus un outil incontournable pour le sportif afin de gérer son image public.
Le monde du sport à maintenant la possibilité de faire sa propre publicité à travers les réseaux sociaux, comme Twitter, Instagram, ou même encore Tik Tok.
LES BIENFAITS & DANGERS POUR LES SPORTIFS
Les sportifs peuvent créer du contenu sur leurs page perso. Dans leur activité le contenu qui interresse les abonnés ne manquent pas. Ils peuvent par exemple poster des vidéos (ou de photos) d’une action marquante d’un de leurs matchs, des images de leur entrainement, etc..
Les fans peuvent regarder et communiquer avec eux en leurs envoyant des messages facilement et interagir avec le contenu qu’ils proposent.
Beaucoup de sportifs dévoilent les coulisses de leurs vie privé. Ce qui est également une grande nouveauté. C’est un contenu auquel les fans n’auraient pas pu accéder aussi facilement avant les réseaux sociaux.
Tout cela contribue à une confiance et un sentiment de proximité et de confiance entres les fans-sportifs qui n’avait jamais été atteint avant l’arrivée des réseaux sociaux.
Cependant, il y a aussi des dangers. Aujourd’hui les sportifs, doivent faire plus que jamais très attention à leurs communication.
Une mauvaise publicité, voir un scandale peut très vite arriver.
En témoigne un exemple récent, avec le footballeur Mbappé qui a donné une interview à un media anglo saxon. Une phrase a été sortie de son contexte et fait réagir sur les réseaux sociaux pour finir par choquer beaucoup de monde en Amérique du sud juste avant la coupe du monde.
Plus grand danger encore, avec la très récente popularisation des «réels», qui peuvent également s’appeler par d’autres noms selon les plateformes ou le pays. Pour résumé, ce sont des courtes vidéos de quelques secondes qui ont été séquencé à partir d’une vidéo de plus longue durée.
Par exemple, le sportif répond en interview pendant 10 minutes à un journaliste, et les médias capturent la phrase choque qui dure 10 secondes sous forme de «réels» sur les réseaux sociaux.
Le problème pour le sportifs est que cela peut être facilement sortie de son contexte, ce qui fait qu’ils ont redoubler de vigilances ces dernières années sur le communication depuis l’apparition des réseaux sociaux et encore plus avec le phénomène des «shorts».
Une erreur peut s’avérer fatal, et se payer cash car derrière ce sont les sponsors qui réagissent (ou pas) et font perdre de gros contrats au sportifs.
Le « Bad Buzz » peut prendre bien d’autres formes. La colère des fans à travers les commentaires pour des mauvaises performance sportifs par exemple, ou encore plus grave des commentaires racistes ou homophobes. Peu importe les raisons, ce qu’on pourrait appeler le déchainement de haine envers les sportifs est un phénomène malheureusement courant.
Cela représente clairement un aspect très dangereux des réseaux sociaux. Certains sportifs sont menacés de mort. Certes cela existait avant les réseaux sociaux mais ces applications ont augmentées et accélérées ce phénomène. La question posée aux sportifs est comment gérer au mieux cette communication. Pire encore , on voit depuis quelques mois, que cette question se pose aussi à l’entourage du sportif.
Une mauvaise image pour le sportif, extrapolé en partie par les réseaux sociaux peut faire baisser sa valeur sur le marché.
Tout cela fait des réseaux sociaux un outil très puissant pour les sportifs, mais qui peut également s’avérer être leur pire ennemi.
Ils se montrent brillant quand il s’agit de montrer la personnalité des sportifs plus en profondeur, de pouvoir communiquer avec eux, et avoir établir une ‘vraie » connexion. Il présente la chance de pouvoir apporter son opinion, de partager son expérience, et de moins voir les joueurs comme des machines ou des personnages de science-fiction, mais bien comme de réels être humain qui ont une vie à coté comme tout le monde. Maintenant, il faut aussi apprendre à limiter les aspects négatifs, et à mieux protéger les sportifs (et même les personnalité publics en général) des gens mal intentionné qui utilisent les réseaux sociaux.
LES ABONNÉS : LE NERF DE LA GUERRE
Le nerfs de la guerre pour les sportifs est d’obtenir le plus d’abonnés possible sur une plateforme. Plus il a d’abonnés, plus il a d’influence. L’engagement est également très important (nombres de vues, commentaires, likes, etc..).
Les sportifs auront ainsi l’opportunité d’avoir accès à de meilleurs contrats à l’avenir, que ce soit par des clubs, ou par des sponsors qui veulent lier leurs image de marque à celle du sportif.
Souvent, le nombre d’abonnés des sportifs dépassent même le nombre d’abonnés du club.
C’est un élément marketing intéressant que l’on peut tirer.
Le fait que les sportifs ont plus d’abonnés est du au fait du sentiment de proximité/connexion avec la personne (comme expliqué plus haut). Un club lui a simplement un logo, et ne peut rentrer dans son intimité/vie privé.
Le sentiment de proximité/confiance en marketing est primordiale.
Que ce soit pour obtenir des prospect ou plus tard des clients, si cet élément vient à manquer, il sera bien plus difficile à obtenir sans les reseaux.
Plus un sportif grossit en popularité, plus ses opportunités marketing augmentent.
LA PSYCHOLOGIE DERRIERE LES RESEAUX SOCIAUX
Les sportifs ne sont pas simplement consommateurs des réseaux sociaux. Ils utilisent également l’outil. Afin de se divertir également, comme chacun d’entre nous, mais pas seulement. Ils regardent un peu partout ce qu’on dit d’eux.
Ils souhaitent savoir ce que les supporters pensent d’eux, et cela peut tourner en une addiction. C’est même souvent la première chose qu’un sportif va faire en sortant d’un match, est de regarder ses réseaux sociaux pour savoir qu’en est-il de l’opinion public à son égard. Cela montre l’impact psychologique qu’on les réseaux sociaux sur un sportif.
C’est une bonne leçon également pour chacun d’entres nous. L’addiction au réseaux sociaux est réel, nous vivons de plus en plus dans un monde digital ou on recherche la dopamine qui est l’hormone dans notre cerveau de la récompense une fois une tache accompli à travers une expérience digital et non réel. C’est un outil qui devrait être utiliser plus pour créer que pour consommer, et non l’inverse.
CONCLUSION
Les réseaux sociaux sont des outils très efficaces pour toucher un maximum de personnes avec son marketing. Cependant, il peut également rapidement se retourner contre nous si on l’utilisent de la mauvaise manière.
Les sportifs l’utilisent pour gérer leur image public, mais n’importe qui aujourd’hui peut créer une image sur les réseaux sociaux et faire du marketing dessus.
Comme vu précédemment, il est important quel que soit ce qu’on propose ensuite, de créer un sentiment de connexion et confiance avec son audience. Egalement de l’utiliser plus à des fins de création que de consommation, et d’éviter les pièges de communication qui sont certes plus fréquents chez les sportifs mais qui peut arriver qu’importe le marketing qu’on promeut sur les réseaux.