Ce chiffre est tiré d’une enquêtes Cision/ le club des Annonceurs et Emaketing Paris.
Parallèllement 84% des sondés, évoque l’engagement comme un facteur de performance marketing.
En ce sens 41% des sondés ont été directement missionnés par leur direction générale pour « axer plus fortement leur communication autour de l’engagement ».
Le lien entre RSE et performance marketing se renforce…
Est ce une stratégie RSE en réaction à la défiance des marques ? En effet il existe une attente des consommateurs à propos des marques sur les enjeux RSE.
Cette stratégie est-elle bien fondé? Cette même étude évoque que 52% des marketeurs interrogés évoquent la contribution positive à la planète et à la société comme motivation n°1.
Et 10% pour l’amélioration de l’image de l’entreprise et son chiffre d’affaire.
A priori la moitié des interrogés voient dans les engagements RSE une réelle contribution.
C’est paradoxal, car toujours selon cette étude si en interne, des actions sont mises en place par le service RH/communication on ne touche pas encore au cœur même de l’activité de l’entreprise.
De ce constat, découle quelque chose d’uniforme dans la manière dont les marques communiquent aujourd’hui.
Le positionnement par rapport aux uns et aux autres devient flou :
Les marques disent et font la même chose.
C’est ce que Gilles Fraysse, conseil en valeur de marque évoque, pour lui, il existerait un marketing de Panurge, où les marques mélangent raison d’être de l’entreprise et politique RSE.
L’absence de positionnement clair, mais surtout distinct porterait atteinte à l’identification de la marque noyée dans le flux de communication des autres.
La solution vient peut-être des labels, une association a but non-lucratif, comme Max Havelaar illustre un positionnement précurseur, clair et distinct.
Actuellement l’un des principaux acteurs du commerce équitable. L’association a annoncé s’attaquer non plus seulement dans le secteur de l’alimentaire ,mais celui de la mode « encore trop opaque ».
Le label passe par l’établissement d’un cahier des charges, une fois le cahier des charges remplie, le logo inspire une communication sûre. Le reste de la communication est libre, cela dégage du temps pour un positionnement plus créatif, plus personnel, plus qualitatif.
C’est la voie que poursuit la finance, pas de label ici, mais un indice financier. En effet, l’intégration ou le maintien dans le Dow Jones Sustainability World Index (DJSI) attire davantage l’attention des analystes financiers. C’est le classement de durabilité international le plus réputé au monde.
On constate aussi une augmentation du pourcentage d’actions détenues par des investisseurs à long terme. Il semblerait que la tendance indique que les investisseurs professionnels prêtent de plus en plus d’attention aux sociétés connues pour être performantes en RSE.